Pourquoi ne pas aller au sud de la Turquie pour découvrir un nouveau monde ‘’Sous-marin’’

 Chypre

Chypre sait offrir à qui le souhaite une détente parfaite. La nature joue ici pleinement son rôle; les Chypriotes aussi. Les possibilités d'excursions organisées avec guides aux sites archéologiques et autres points d'intérêt de l'île sont nombreuses.

Rares sont les pays de vacances où l'on peut satisfaire ses curiosités et se détendre véritablement. Chypre, l'île d'Aphrodite, est pourtant de ceux-là; elle offre toute la diversité voulue. Mais voilà, Chypre est riche de trésors sur terre mais circulez, il n’y a rien à voir sous l’eau.

Aujourd’hui, les responsables du tourisme ont décidés de repeupler le monde du silence avec des récifs artificiels.

Ce n’est pas nouveau, beaucoup de pays européens utilisent ce moyen pour enrichir la faune et la flore. La France, l’Espagne, l’Italie sont des précurseurs de cette technique, et ça marche.

 

Stratégie épaves et récifs artificiels à Chypre.

epave

Pauvre en nutriments, la partie orientale de la Méditerranée est peu poissonneuse. La surpêche ayant aggravé ce postulat de base. Conscientes de ces lacunes, mais soucieuses d’attirer l’intérêt des plongeurs, les autorités chypriotes misent sur les épaves et les récifs artificiels.

« À Chypre, on n’a pas de poissons, mais on a des épaves ! » Tel pourrait être le slogan de cette île dont les côtes font face au Liban. Depuis de nombreuses années en effet, les acteurs du tourisme chypriote ont compris l’intérêt de la plongée : « Un secteur qui génère en Europe un revenu de 1,4 milliard d’euros, pour quelque 3,5 millions de plongeurs, dont 75 % choisissent la Méditerranée comme destination plongée, explique Andreas Louroutziatis, maire de Larnaca. La plongée donne de l’oxygène à notre économie et nous voulons développer ce secteur. »
Dinos Lefkaritis, directeur de l’office de tourisme de Larnaca, a rappelé que le naufrage du ferry suédois Zenobia en 1980 avait été « un triste jour, mais que celui-ci s’était finalement révélé une bénédiction : 57000 plongées par an et un revenu global annuel estimé à 25 millions d’euros. » Reconnue par l’Europe comme une stratégie à long terme (2020), les acteurs chypriotes ont œuvré pour créer des zones protégées et immerger quatre bateaux dépollués qui ont ainsi été coulés sur des fonds de sable accessibles aux Niveaux 1, dans des zones protégées.

Le coût d’achat des 4 bateaux s’est élevé à 60000 € alors que la dépollution, les travaux de sécurisation et les immersions ont coûté 300000 €. Une somme cofinancée par l’Europe, le département des pêches européennes et le gouvernement. « Nous sommes clairement en compétition avec Malte, conclut George Payiatas, en charge des récifs artificiels au département des pêches et de la recherche marine. Nos eaux sont claires, car peu de plancton, chaudes (16 à 27°C) et la saison de plongée est longue. Chypre à d’autres projets d’immersion et a pour ambition de devenir les n°1 de la zone ! »

Bon, nous allons attendre quelques mois pour voir le résultat d’une vie ciblée dans ses récifs artificiels qui sont de toute évidence une bonne idée pour fidéliser une faune et une flore en déficits mais aussi, des plongeurs comme nous à l’AS.ORTF en mal de nouveautés.

Info M. Carret.